De par ses origines familiales et sa formation classique, Vincent Du Bois a depuis toujours entretenu un rapport étroit avec le dessin et la figure. Le portrait tient une place importante dans son travail et ceci même s’il est dissocié de son approche contemporaine. Cependant les pièces de VDB, qu’elles soient conceptuelles ou figuratives, ont pour préoccupation de retranscrire la vie dans la matière, et suivant la tradition romaine du portait psychologique romain, les visages et les corps de qu’il sculpte parle toujours de notre époque.

La création de cette œuvre allie des savoir-faire ancestraux aux techniques digitales de pointe afin de marier deux époques dans une continuité de traditions, selon le souhait du CIO (Comité International Olympique). En effet, son fondateur, Pierre de Coubertin, était un personnage visionnaire dont les idées étonnent encore aujourd’hui de par leur modernité comme le développement durable, l’égalité homme/femme, le sport au centre du dialogue entre les peuples.
D’abord une sculpture en terre du sujet a été réalisée avant de la scanner en utilisant des techniques digitales en 3D permettant un fraisage sur un modèle en polystyrène avant un travail minutieux en fonderie. La sculpture a demandé un grand travail de polissage, appliqué sur un alliage de bronze et d’argent. La texture et la patine unique de la sculpture permettent de se détourner de la dimension statique ou purement portraitiste de l’œuvre afin de mettre l’accent sur sa luminosité et sa brillance, attributs qui ont aussi guidé la conception du bâtiment. Cette énergie lumineuse s’inscrit dans un concept de « filtre du temps » qui assume la disparition physique du sujet, Pierre de Coubertin, mais la perpétuation de ses idées dans le présent.